Pour moi, la cupidité, ce désir de posséder est un reflet de la société. Ancré dans le comportement humain depuis toujours, il est de plus en plus inassouvi. Dans le moindre recoin du monde, ce fléau se manifeste. Il est l’élément moteur de ce qu’on appelle «la mondialisation».
Il ne s’agit pas ici de dénoncer mais plutôt de constater que la cupidité mène à tous les excès – financiers, économiques et politiques. La pression des lobys a engendré la destruction des richesses naturelles, la déstructuration de toutes les civilisations, les guerres absurdes, la déshumanisation des rapports entre les peuples, etc , etc.
Cette constatation est connue de tous et pourtant… la cupidité possède les hommes et les dépossède d’eux-mêmes.
La vidéo projection est un voyage dans l’image, une passerelle, un lien entre ces deux univers, conséquences visibles de la cupidité. Elles sont un concentré de la représentation de la cupidité. Elles s’enchaînent, elles enchaînent une réflexion, un questionnement, propre à chacun de l’interpréter. C’est l’élément le plus charnière de l’installation, celui qui provoquera une réaction de chaque spectateur. L’assemblage des images choisies est très méticuleusement sélectionné et agencé afin de souligner les effets pervers de la cupidité.
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